Le canevas principal de mon séjour au pays de Tolstoi, Boulgakov et Dostoïevski reste malgré tout mes cours de russe. En deux mois, j'espère atteindre un niveau suffisament correct pour me débrouiller dans les situations les plus simples. Et ça risque de ne pas être facile.
La toute première difficulté reste l'alphabet. Le cyrillique, dérivé de l'alphabet grec par deux moines appelés Cyrille et Méthode (l'un a du perdre à la roulette russe, et n'a pas eu l'honneur de laisser son nom), n'est pas aussi difficile qu'il n'y parait, mais demande toutefois un investissement sérieux afin de le maitriser. Le plus dur restant de se battre contre ses réflexes acquis car certaines lettres se prononcent différement qu'avec l'alphabet occidental. Par exemple, pectopah se prononce restoran (heureusement que le sens est évident). A côté de ça, certaines lettres sont vraiment nouvelles ; par exemple Пфю se prononcerait, si jamais ce mot existait, Pfiou. Et le fameux "Я" n'a rien à voir avec un "r", mais se prononce "ia".
Etre entouré de mots en cyrillique permet de s'entrainer en permanance, mais c'est quand même l'horreur d'entendre que l'apprentissage de la lecture n'est vraiment pas le moment le plus difficile pour un apprenti linguiste. Je commence à peine à entrapercevoir le mur vers lequel je suis en train de courir.
mardi 1 avril 2008
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