Aujourd'hui nous est arrivé un nouveau président, qui ne vient pas tout à fait remplacer l'ancien. Mr Medvedev, même pas encore quinqua fringant, quelques gouttes de lait estampillées « pépinière Vadim » qui lui coulent encore du nez, est donc devenu aujourd'hui la nouvelle reine de Russie, aux pouvoirs à peine plus étendus que ceux détenus par sa confrère d'outre-Manche. Quoique, Rod* me garde de rejoindre trop vite les avis quasi unanimes de la presse outragée d'Europe de l'Ouest. Vu d'ici, les moscovites sont plutôt heureux par la nouvelle de l'arrivée de Vladimir à la tête de l'exécutif du pays et ils le sont également de savoir que le pensionnaire du Kremlin ne fera pas trop barrage à la continuité de la politique actuelle qui leur a apporté, pour beaucoup, une vie cent fois plus agréable que sous Boris-le-nez-rouge.
Qu'est-ce qui va changer, finalement ? Personne ne le sait réellement, même si maintenant la Russie possède un président qui sait se servir d'un mulot et d'un clavier, un jeune qui n'a pas une tête de boucher de l'Oural, un président certainement ouvert et pas trop bête. Sauf que... Je vais donc adopter l'attitude adéquat, tel un bon aspirant russe, l'attente sans trop d'espoir et me consacrer à des activités plus frivoles et bien moins sérieuses : l'apprentissage de la langue ! Dormez, braves gens, la garde veille et rien ne change dans ce pays paisible.
* Rod, pour votre culture générale, était le plus grand des Dieux de la mythologie locale, avant l'arrivée des hordes christianisantes.
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